Architecture hospitalière France

Une chambre de malade, Techniques hospitalières, 1956

L’hôpital de Paul Nelson à St-Lô

L’hôpital de Saint-Lô n’est pas qu’un simple hôpital. Baptisé Hôpital Mémorial Franco-Américain, il témoigne à la fois, du dévouement des soldats américains, et de l’émoi que ceux-ci ont eu en constatant de l’ampleur conséquences des bombardements alliés sur la cité normande.

Cet hôpital marque aussi un véritable tournant dans l’architecture hospitalière, tant par sa conception que par sa polychromie que l’on doit à Fernand Léger. En cela, il est une des réalisations les plus marquantes de la Reconstruction en France.

L’hôpital Mémorial de Saint-Lô est l’une des réalisations les plus marquantes de la Reconstruction en France. 

Comme l’explique Donato Severo, grand spécialiste de Paul Nelson et auteur d’un ouvrage de référence sur cet édifice :  « Ce bâtiment est fondé sur l’adéquation la plus grande possible entre la structure, la forme et sa fonction. Le projet de cet hôpital se base sur les besoins humains et sur un souci constant de rationalité et d’économie de la construction et de l’exploitation. (…) Cette approche humaniste est alimentée par une série d’innovations architecturale, constructives, spatiales et techniques sans précédent. Les qualités et les innovations majeures concernent : la nouvelle organisation fonctionnelle et moderne de l’hôpital ; la polychromie et l’intégration des arts ; la qualité des second-œuvres et notamment la façade ; les salles chirurgicales ovoïdes et les équipements techniques ». 

Avant de revenir en détail sur cet édifice, revenons à l’été 44. Lorsque les Américains libèrent St-Lô le 18 juillet 1944, la ville est détruite à plus de 90%. Fondé au XIIIème siècle, l’hôpital qui est aussi hospice, est complètement en ruines. Face à l’ampleur des pertes humaines et des destructions provoquées par les bombardements alliés, les Américains décident de coopérer financièrement à la construction d’un « hôpital mémorial qui serait comme le témoin de la bataille formidable qui s’était déroulée sur les plages de la Manche et à l’intérieur du Cotentin » (extrait d’un communiqué de presse publié lors de l’inauguration). L’American Aid to France réussit à collecter 180.000 dollars auprès de milliers de donateurs privés. Cette somme permettra d’acheter le terrain du nouvel hôpital et d’engager les premiers travaux. 

Témoignage de l’amitié franco-américaine, ce nouvel hôpital devait également être doté des techniques hospitalières les plus récentes. Aussi, le choix se porta sur Paul Nelson pour conduire le projet. Architecte américain marié à une Française, ayant étudié au début des années 20 à l’École des Beaux-Arts, il s’était fait connaître depuis plusieurs années par ses recherches en la matière, notamment par son projet concernant l’hôpital de Lille en 1932.

Paul Nelson fut assisté par deux architectes parisiens : Roger Gilbert et Charles Sébillote, par l’architecte-en-chef de la reconstruction de Saint-Lô  Marcel Mercier, sans oublier son ami Fernand Léger.

Bref rappel historique

Les termes ”hôpital” et ”hospice” viennent du latin ”hospitium”, qui signifie ‘’hospitalité’’. Les premiers hôpitaux, ou plutôt hospices, sont apparus au Moyen-Âge. La plupart d’entre eux étaient tenus par des institutions religieuses, d’où le nom d’hôtel-Dieu. On y accueillait les pèlerins, mais aussi les malades, les vieillards, les invalides et les nécessiteux. La chapelle y occupait une place centrale. 

Au cours du XIXème siècle, avec les progrès de la médecine, on vit se construire les premiers hôpitaux. Les patients atteints de maladies infectieuses étaient cantonnés dans des pavillons séparés des autres. Le développement de la médecine clinique conduisit à différencier les malades selon leur pathologie. Ces établissements étaient donc bâtis en adoptant une architecture dite ‘’pavillonnaire’’. Au début du XXème siècle, le courant hygiéniste incita à placer ces pavillons au milieu d’espaces verts et de les doter de larges fenêtres pour profiter de la lumière.

L’architecte Henry Bernard, dont on doit notamment le CHU de Caen (‘’une tour-donjon en H’’ de 100 mètres de hauteur construit au début des années 70) avait illustré son article l’évolution de l’architecture hospitalière en France, publié en 1963 dans la revue La Vie Collective, par une série de petits croquis, dont celui-ci :

Paris 1600 : la cour de l’hôpital de la Charité 

Paris 1860 : l’hôpital Lariboisière, archétype de l’architecture pavillonnaire 

Lyon 1920 : l’hôpital Edouard-Herriot construit par Tony Garnier selon un modèle pavillonnaire 

Typologie de l’architecture hospitalière, Henry Bernard © Cité de l’architecture et du patrimoine, fonds Bernard

Paris 1930 : l’hôpital Beaujon de Clichy, édifié suivant l’exemple des hôpitaux-blocs américains

Lille 1935 : le plan en anneau de la cité hospitalière de Lille bâti par Jean Walter 

St-Lô 1945 : le premier hôpital ”bloc” baptisé également ‘’socle-tour’’ construit en France, œuvre de l’architecte Paul Nelson. 

La révolution de ”l’hôpital-bloc”

Adoptant la démarche des fonctionnalistes, Paul Nelson va classer les activités que l’on rencontre dans tous les hôpitaux en quatre catégories : 

  • La fonction hôtelière d’hospitalisation proprement dite
  • Les consultations externes
  • Ce que l’on dénomme aujourd’hui ‘’le plateau technique’’ de diagnostic et de traitement
  • Les services techniques qui, pour reprendre son expression «  perfusent dans tout l’établissement l’énergie, les fluides, l’alimentation, les médicaments et le matériel de toute sorte ».

Son ambition est clairement de « permettre à un personnel réduit, dans un espace minimum, un maximum de rendement par une disposition judicieuse de services et par la mécanisation des équipements ».

S’inspirant de certains hôpitaux américains construits dans les années 30, il va perfectionner le concept de ‘’l’hôpital bloc’’. Plutôt que de répartir les malades dans des pavillons en fonction de leur pathologie, l’hôpital-bloc les regroupent dans un même bâtiment, beaucoup plus haut et compact, desservit par des colonnes d’ascenseurs. « Les liaisons mécaniques verticales entre étages sont plus courtes et rationnelles que les longues circulations horizontales entre pavillons ».

Pour expliciter son concept, Paul Nelson va comparer l’hôpital-bloc à un arbre : le plateau technique et les consultations externes situés au rez-de-chaussée, d’une part, les services techniques (cuisines, buanderie, pharmacie, chaufferie…) basés au sous-sol, d’autre part, qui irriguent l’ensemble du bâtiment , peuvent être assimilés à la souche et aux racines de l’arbre.

Dans le tronc passent les colonnes d’ascenseurs et aux escaliers.

Les branches représentent quant à elles les étages d’hospitalisation.       

Pour Donato Severo : « Les avantages de l’hôpital bloc sur le type pavillonnaire sont indéniables. La typologie de l’hôpital pavillonnaire – qui est encore la plus diffusée dans la première partie du XXe siècle – permet l’autonomie de chaque pavillon et la tranquillité de l’isolement dans un parc. Mais dans le même temps, elle souffre de plusieurs inconvénients économiques : nécessité d’un grand terrain et donc coût élevé de l’acquisition foncière ; coût de la construction élevé ; exploitation et entretien difficiles de nombreux bâtiments séparés. Dans le projet de l’hôpital bloc de Saint-Lô, toutes les dispositions sont employées pour que chaque étage bénéficie des mêmes avantages d’autonomie et de calme d’un pavillon isolé dans un parc, sans les inconvénients des constructions pavillonnaires »

Cette concentration, caractéristique de l’hôpital bloc, permet donc un fonctionnement médical et une exploitation beaucoup plus économique et pratique que l’hôpital pavillonnaire ». 

L’implantation de l’hôpital de Saint-Lô

L’hôpital mémorial sera bâti au somment d’une colline, à environ un kilomètre du centre-ville, sur la route qui mène à Avranches. Sa grande silhouette dialoguera ainsi avec les remparts de l’ancien château de Saint-Lô construit à la pointe d’un éperon rocheux dominant deux rivières. 

Plan d’ensemble (d’époque)

Viabilité : – 4 : parking des voitures automobiles – 5 : parc des voitures à chevaux – 6 : entrée principale de l’hôpital 7 : accès des ambulances – 8 : entrée des urgences – 9 : entrée du pavillon des contagieux – 11 : cour de service – 12 : galerie entre l’hôpital et les hospices – 17 : galerie couverte entrée l’hôpital et les logements 

I Bloc-hôpital : A : foyer des infirmières – B : services administratifs – C : pavillon des contagieux – D : étage des soins – E : logement des infirmières – F : parc des malades 

III Logements du personnel : A : pavillon du directeur – B : logement u personnel célibataire – C : logement du personnel marié – D : logement des internes et des infirmières – E : jardin des logements

Façade Nord – Architecture Française, 1959
Façade Sud – Architecture Française, 1959

L’hôpital de Saint-Lô a été conçu pour accueillir 400 lits, dont 80 pour des tuberculeux et 20 pour des malades contagieux. Le premier étage est dévolu à la maternité et le second à la pédiatrie. Les troisième, quatrième, cinquième et sixième étages sont réservés à la chirurgie et à la médecine générale. Les septième et huitième étages accueillent aux malades tuberculeux puisque ces étages disposent de terrasses filantes permettant d’y installer des lits à l’instar des sanatoriums. 

Le rez-de-chaussée

« Les services médicaux et administratifs sont au rez-de-chaussée car ils doivent être abordables par toutes les catégories de personnes qui, à des titres différents, fréquentent l’hôpital. La radiologie sert aussi bien aux consultants (patients des consultations externes) qu’aux hospitalisés, les salles d’opération, par contre, ne doivent être accessibles que du côté de l’hospitalisation. Cette disposition représente une facilité considérable pour le personnel médical qui, après sa visite des chambres, peut rester au même niveau horizontal, allant des cabinets de consultations aux services de diagnostic et de traitement ».  On trouve à l’extrémité du bâtiment, séparé par une cour intérieure, le service d’hospitalisation des malades contagieux.

Architecture d’Aujourd’hui, #70 février 1957

1 : salle de réunion – 2 : foyer des infirmières – 3 : école des infirmières – 4 : fichier médical – 5 : quartier des docteurs – 6 : pharmacie – 7 : service des contagieux – 8 : groupe opératoire – 9 : arrivée – 10 : service radiologie – 11 : laboratoires – 12 : services administratifs – 13 : consultations externes – 14 : salle d’attente des visiteurs – 15 : salle de conférences

Les étages

Plan du 1er étage – Architecture Française, 1959

L’hôpital de Saint-Lô est le premier hôpital en France disposant de chambres de 1, 2 ou 4 lits. Finis donc les grands dortoirs et les salles communes. Chaque étage comporte deux unités de 20 à 30 lits selon les pathologies, de part et d’autre de la colonne des ascenseurs et des escaliers.

Comme l’explique Paul Nelson : « L’unité de soins repose sur le principe qu’une infirmière ne doit pas avoir plus de vingt-cinq à trente mètres à parcourir pour répondre à l’appel du malade le plus éloigné́ de son poste de garde. Après tout, n’est-ce pas l’infirmière qui soigne le malade ? Il faut tout faire pour épargner sa peine et assurer sa productivité́. C’est ce qui vous explique qu’à Saint-Lô̂, la distribution intérieure vous paraisse si humaine, si mesurée eu égard au caractère géant de l’ensemble de la construction ». 

Plan du 7ème étage – Architecture Française, 1959

Les chambres sont toutes orientées vers le sud. Ainsi, tous les malades ont vu sur les espaces verts et peuvent bénéficier des rayons du soleil. Conscient que le bâtiment de l’hôpital est situé au sommet d’une colline très exposée, les chambres sont protégés des vents dominants par le bâtiment où logent les infirmières, situé au sud-ouest, perpendiculairement au bâtiment principal.    

La construction de l’hôpital

Le site prend forme. © archives du Centre hospitalier Mémorial France États-Unis

Le bâtiment repose sur une ossature en béton armé. Elle est apparente sur la façade sud où les poutres et les poteaux ont été bouchardés. Les murs des façades sont composés de dalles en béton vibré incrustés de cailloux blancs du Gard. 

Paul Nelson a adopté une trame de 1,20 mètre, estimant « comme répondant le mieux aux fabrication industrielles standardisées et permettant toute souplesse et liberté de composition ». L’espacement des colonnes et l’uniformisation de la hauteurs des poutres et des plafonds offrent une très grande modularité des espaces qui a permis d’adapter, depuis la construction de l’hôpital, la disposition des locaux à l’évolution des besoins.

Dessin d’une claustra – Architecture d’Aujoud’hui, 1957
Poteaux à section trapézoïdale et claustras

Pour qui sait y prêter attention, les poteaux de la façade sud ont une section trapézoïdale. Comme le souligne Donato Severo : « L’amincissement de 60 centimètres sur la façade de 21,25 mètres de hauteur, confère au bâtiment un élan particulièrement prononcé et rend très léger l’appui du couronnement sur la dernière partie de la verticale ».

La façade sud se caractérise également par ses claustras composées d’éléments de 60 x 60 cm. Des dimensions idéales selon l’architecte pour garantir au malade un sentiment de sécurité, plus petites en effet celui-ci pourrait se sentir prisonnier derrière des grilles de prison.

Et Paul Nelson d’expliquer le caractère novateur de son dispositif « J’ai inventé́ des châssis en aluminium coulé de 60 X 60 cm. Les deux façades méridionales n’ont pas de mur. Elles sont constituées uniquement par un gigantesque assemblage de ces châssis vitrés. Ces châssis, au lieu de recevoir des vitres, pourraient tout aussi bien être obstrués par des éléments opaques. Les cloisons intérieures viennent en biseau s’appuyer sur ces châssis. Rien de plus simple que de les déplacer pour les besoins qui peuvent se faire jour. Tous les 60 centimètres, vous avez un point d’appui. Auriez-vous la même souplesse, la même flexibilité́ avec des fenêtres classiques ? »

La polychromie

L’utilisation de la couleur est un autre élément clé, et particulièrement innovant, de l’hôpital de Saint-Lô. « La coloration de la trame de métal des claustras est conçue par Fernand Léger : le bleu pour la partie ouest, la plus proche du corps de bâtiment des infirmières ; le rouge vermillon pour le bloc en retrait, à l’est ; le jaune citron pour toutes les claustras du rez-de-chaussée, qui est un élément continu, de fonction différente de celle de l’hospitalisation ». Des claustras de 60 x 60 que l’on retrouve dans la Maison Badin à Sceaux, conçu par le tandem Paul Nelson et Fernand Leger.

Pour Paul Nelson, la polychromie a une vertu thérapeutique car l’utilisation de la couleur joue sur la psychologie du malade comme de ses visiteurs. A Saint-Lô, les murs derrière les lits sont jaune d’or ou rouge garance car leurs reflets chauds donnent une meilleure mine aux malades alités.

« Le visiteur satisfait de l’état de son malade, lui communique son optimisme, une force vitale qui le met sur la voie de la guérison » proclame Paul Nelson. Et il ajoute « Les jaunes, les bleus, les ocres, les rouges chantent dans les couloirs, dans les salles, dans toutes les chambres l’espoir de la guérison ». 

Fernand Léger va aller jusqu’à proposer de colorier les façades avec de grands aplats rectangulaires en rouge, orange, jaune et bleu. Son projet n’est toutefois pas retenu. Donato Severo l’explique ainsi : « La commission administrative de l’hôpital refuse les couleurs de Léger par manque de financement, redoutant que le bâtiment ressemble à un cirque. Mais il y a probablement eu des divergences entre les architectes et Fernand Léger, car son projet détruisait les formes architecturales ».

Les salles d’opération ovoïdes

Il s’agit là encore d’une nouveauté que l’on doit à Paul Nelson qui a toujours cherché à trouver des solutions efficientes et fonctionnelles aux problèmes. Les conditions d’asepsie des blocs opératoires sont déterminantes.

Pour limiter au maximum les aspérités où des poussières pourraient se loger, , Paul Nelson conçoit une salle d’opératoire de forme ovoïde, posée sur un plan plat, de 6,60 mètres de long, 5,40 de large et 3,60 mètre de hauteur au sommet de la voute.

Afin d’offrir au chirurgien le meilleur éclairage possible, il truffe la demi-coquille d’œuf en aluminium de 71 petits projecteurs dont les faisceaux lumineux convergeaient sur la table d’opération.

Schéma des blocs opératoires – Architecture Française, 1959

Donato Severo explique dans son ouvrage comment l’architecte a imaginé sa fabrication : « Pour réaliser cette forme, Nelson met au point un moule en plâtre armé sur lequel (…)il est possible de mouler un coffrage (…). Le ciment est projeté par pistolet formant ainsi une coquille de 5 cm d’épaisseur. Après séchage, la surface lisse à l’intérieur est peinte en vert d’eau, très clair et ayant un facteur de réflexion d’environ 60% ». Une véritable prouesse technique à fabriquer !  

L’hôpital de Saint-Lô disposera de 4 salles ovoïdes ; une seule a été conservée, à titre patrimonial. Six autres seulement seront construites : deux pour la clinique François 1er au Havre, deux à Bruxelles et deux à Copenhague.          

une salle ovoïde du bloc opératoire © Archives de l’ hôpital mémorial France Etats-Unis

Conclusion provisoire

Le 10 mai 1956, pour l’inauguration du nouvel hôpital, on attendait un millier de visiteurs; ils furent quinze mille à venir ! La presse va s’en faire l’échos par-delà nos frontières.

Très vite et dans les années qui suivirent, l’hôpital de Saint-Lô va être visité par un très grand nombre de délégations françaises et étrangères intéressées par toutes les innovations tant architecturales, organisationnelles et médicales. 

« Il s’agit d’une ville qui, resurgie de ses ruines, peut fièrement montrer les techniques hospitalières les plus avancées et une architecture pour l’homme façonnée par deux maitres de l’importance de Paul Nelson et Fernand Léger ». Donato Severo

JL V

SOURCES :

Des remerciements tout particulièrement à Donato Severo et au Musée de la Ville de Saint-Lô.

  • ‘’Paul Nelson et l’hôpital de Saint-Lô : humanisme, art et architecture de l’après-guerre’’, Donato Severo, Éditions Picard, 2015
  • ‘’L’hôpital mémorial France-États-Unis de Saint-Lô : le premier hôpital en hauteur moderne de France’’, Georges Beisson, Livraisons d’histoire de l’architecture n°7, 2004. https://doi.org/10.3406/lha.2004.961 https://www.persee.fr/doc/lha_1627-4970_2004_num_7_1_961
  • ‘’ Évolution de l’hôpital : recherche d’un parti d’hôpital universitaire type ’’, Henry Bernard. L’Architecture Française, , n° 241-242 septembre-octobre 1962
  • ‘’ Hôpital mémorial de Saint-Lô ’’, Techniques hospitalières, n°33, juin 1948 et n° 128/129 de décembre 1956
  • ‘’L’hôpital de Saint-Lô’’, – Architecture d’Aujourd’hui, juin 1948 et février 1957
  • ‘’L’hôpital de Saint-Lô’’,  Architecture Française, n° 197/198, 1959