Édifice emblématique de la Reconstruction de Royan, le Palais des Congrès est un imposant parallélépipède évidé semblant flotter, comme suspendu face à la mer. Une légèreté accentuée par la transparence de l’édifice.
Directement inspiré de Le Corbusier, véritable laboratoire d’expérimentation technique, l’œuvre de Claude Ferret a connu depuis le début des années 50 une vie mouvementée, au point d’être profondément dénaturé.
Il vient heureusement de bénéficier d’une restauration, exemplaire par bien des aspects. Sa grande façade côté mer constituée de panneaux Prouvé est de nouveau entièrement visible.
Ce premier article est consacré à sa construction, entre 1954 et 1958. Il est illustré par de nombreux documents d’époque.
L’emplacement actuel du Palais des Congrès était occupé par des fortifications médiévales jusqu’à leur démantèlement en 1622. Il faudra attendre le milieu du XIXème siècle et le développement du tourisme balnéaire pour que le rivage de la Conche de Foncillon soit réinvesti. En 1882, l’architecte Alfred Duprat y construisit un casino néo-Renaissance comprenant notamment une grande salle de spectacle.
Concurrencé par le grand casino municipal, le casino de Foncillon fut acheté en 1927 par la Ville de Royan qui y installa son musée tout en conservant la grande salle des fêtes du casino. Comme une grande partie de la ville, l’édifice fut complètement rasé lors des bombardements meurtriers du 5 janvier 1945.
A la Libération, à l’instar de beaucoup de villes sinistrées, il avait été prévu de reconstruire l’hôtel de ville sur la nouvelle grande place principale, l’actuelle place Charles de Gaulle. Voyant grand, trop peut-être, la municipalité souhaita intégrer à son nouvel hôtel-de-ville dénommé Centre Administratif « une grande salle polyvalente susceptible d’abriter des congrès nationaux ».
Lorsque fut finalement connu en 1952 le montant réel de l’indemnité de dommages de guerre devant être versée par l’État à la commune pour la destruction de ses biens propres, la municipalité dû revoir à la baisse son ambitieux projet de Centre Administratif.
En août 1953, la Commission de la Reconstruction de Royan abandonna donc le projet de Centre Administratif et demanda à Claude Ferret de travailler sur un projet d’une grande salle des congrès devant être construite à l’emplacement de l’ancien casino de Foncillon, face à la mer.
Le 9 septembre 1954, le Conseil municipal valida le parti architectural présenté par Claude Ferret dont le coût était estimé à 100 millions de francs. Les élus décidèrent ainsi d’utiliser l’essentiel de l’indemnité de dommages de guerre à la construction d’un édifice qui puisse devenir un élément d’attractivité touristique et un signal fort de la politique de reconstruction de la ville.
Les services municipaux quant à eux furent installés provisoirement dans la villa Les Pins, au 13 avenue Jean Lacaze, jusqu’à l’achèvement en 1955 des travaux de réparation et de surélévation de la villa Sainte-Anne qui héberge encore aujourd’hui l’hôtel-de-ville, avenue de Pontaillac.
Claude Ferret, architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de Royan, avait été sollicité pour le projet de Centre Administratif. On lui confia tout naturellement celui du futur Palais des Congrès. Il fut assisté par trois de ses anciens élèves, les architectes Jacques Bruneau, Adrien Courtois et Pierre Marmouget, ce dernier ayant joué un grand rôle dans la construction du nouveau bâtiment (Claude Ferret disait de lui qu’il était son meilleur élève).
Les balbutiements du programme architectural de l’édifice sont fondamentaux pour comprendre le projet et les difficultés que les architectes ont rencontrées face à une municipalité qui peinait à établir clairement le programme et l’identité du bâtiment projeté.
Même si sous la IVème République, de très nombreux congrès associatifs, professionnels ou politiques étaient organisés dans le pays, ce qui va devenir le Palais des Congrès de Royan est l’un des premiers construits en France. On comprends donc que les élus aient pu manquer de points de repères.
La municipalité souhaite tout d’abord une « salle de réunion susceptible d’abriter des congrès nationaux », puis elle précise son programme en demandant « une grande salle à usage des congrès et des fêtes, des salles annexes, un restaurant avec une salle de banquets, un bar, des salles de musée, une esplanade et des dégagements couverts », enfin elle réclame des espaces pour accueillir des bals, des banquets et fêtes en tout genre, voire des rencontres sportives ou des représentations théâtrales.
Si l’expression ‘’palais des congrès’’ apparaît sur un compte-rendu de réunion en 1955, son usage ne se généralise que tardivement quelques mois seulement avant l’inauguration le 31 août 1957.
Le plan de situation et plan masse – 1954 : le port est à droite, Pontaillac à gauche, au centre, la plage de Foncillon
Gilles Ragot, auteur de l’ouvrage collectif de référence ‘’Royan, l’Invention d’une ville’’, insiste sur ce contexte incertain : « Les incessantes mises au point du projet au cours du chantier accusent encore les approximations d’un programme peu ou pas étudié. La polyvalence et l’imprécisions, volontaire, de l’affectation de certains locaux, constituent les réponses maladroites à l’absence de programme réfléchi. Pourtant le parti architectural de Ferret se dessine rapidement entre juin et septembre 1954 ». De fait, Claude Ferret ne modifia que très peu ses plans durant le chantier : la grande salle, de forme rectangulaire aux coins arrondis dans l’avant-projet, devint ovoïde dans le projet final.
Le permis de construire est accordé en octobre 1954. La cérémonie de pose de la première pierre a lieu le 12 décembre 1954. Le chantier débute vraiment le 10 janvier 1955 par le déblaiement des ruines du casino de Foncillon. Les travaux vont durer deux ans. Le Palais des Congrès sera inauguré le 31 août 1957.
Vue aérienne du port et du quartier de Foncillon © Fonds du Sce de presse du Consulat de France à New-York. On distingue en haut à gauche, le chantier du Palais des Congrès.
Extraits du descriptif du premier lot ‘’terrassements, fondations, raccordements’’, automne 1954.
« Commencé en 1955. le Palais des Congrès été construit sur la demande de la Municipalité de Royan et s’intègre dans le plan d’urbanisme de la Ville.
Situé au bord de la mer, à proximité d’un parc, il a été conçu par l’architecte comme une vaste loggia (69 X 32 m ) s’ouvrant sur la mer et à l’Intérieur de laquelle se trouvent les différents éléments du programme :
amovibles, 1.500 places ;
Mischler, permettant de transformer leur volume à volonté ;
logement du gardien, les vestiaires, services sanitaires, loges d’artistes, dépôts, ainsi qu’une vaste
cuisine desservant la salle de restaurant ;
L’ossature est constituée par une charpente métallique enrobée d’un béton de protection, tant contre l’incendie que contre les attaques de l’air salin. Cette charpente comprend onze poutres constituant un porte-à-faux de 21 m reposant sur onze points métalliques et contrebalancés par des tirants.
Cette disposition a permis de libérer la façade ouvrant sur la mer de tous points d’appui autres que ceux supportant les plancher en béton armé indépendants de la structure générale.
Le toit-terrasse est constitué par des plaques d’aciéroïd sur lesquelles est appliquée l’étanchéité multicouche protégée par de l’aludrit.
En dehors de la façade nord (mur de scène de la salle) et d’une partie de la façade sud correspondant aux services, tous les murs de façade sont constitués par des panneaux d’aluminium et de glace venant se fixer sur une ossature en acier (rives ou poteaux en V).
Tous ces panneaux d’aluminium, dont la trame est de 1,25 m de large, ont été étudiés suivant le système Jean Prouvé et exécutés par les Ateliers de constructions préfabriquées de Maxéville. Ils comprennent: les panneaux-hublots, les panneaux fenêtres, les panneaux pleins, les panneaux portes et les portes vitrées.
Le panneau avec hublots est constitué par un élément en Z en acier profilé sur lequel est sertie, en partie extérieure du panneau, une tôle en alliage d’aluminium strié a u 10/10 d’épaisseur, dans laquelle sont emboutis les hublots. Côté intérieur, trouve panneau on contreplaqué okoumé de 9/9 contrecollé par de l’isorel mou de 20 mm d’épaisseur. Des éléments formant ressort assurent une ligre bombée au panneau en reliant la tôle d’aluminium et le panneau intérieur. panneaux viennent se fixer sur les rives supérieures et intérieures par un profil à froid de 64 mm. Ils sont reliés entre eux par des couvre-joints en aluminium. Leurs dimensions sont de 2,50 X 1,25 m.
Les panneaux-fenêtres guillotines, dont le mode de fixation est identique à celui des panneaux-hublots, sont constitués par une ossature en profilés alu comportant des gorges pour la fixation des joints d’étanchéité pour recevoir les coulisses feutrées assurant l’étanchéité entre l’ossature et l’élément guillotine. L’allège est constituée: à l’intérieur, d’un élément en Novopan de 19 mm verni, d’une tôle 6/10 servant de parapluie et protégeant le Novopan contre toute infiltration d’air ; un équilibreur Fairnier à bras de coupe variable assure l’équilibre parfait de la guillotine et le réglage de son ouverture ; à l’extérieur une tôle d’alu de 10/10 d’épaisseur, ondulée et galbée achève l’allège et cache le mécanisme d’équilibre de la guillotine.
Lo fenêtre guillotine est constituée par un cadre profilé alu venant coulisser dans des coulisses feutrées, fixées au bâti. Le verre triple de 5 mm d’épaisseur est fixé au cadre en aluminium avec des parcloses. Une imposte vitrée comportant un cadre en aluminium avec parclose pour fixation du verre termine le panneau.
Les portes vitrées à deux vantaux sont formées par deux coquilles en acier plié en forme avec partie biaisée sur les montants et assemblés par soudure. Ces portes comportent des parcloses permettant le remplacement éventuel facile des vitres. Un pivot assure la fermeture automatique de la porte.
Les panneaux pleins ont un élément en Z en acier profilé sur lequel est sertie, en partie extérieure, une tôle en alliage d’aluminium strié de 10/10 d’épaisseur (ondulation n° 2) dans laquelle des emboutie en forme de soucoupes assureront un élément décoratif rappelant l’aspect des panneaux hublots. A l’intérieur, est prévu un panneau en contreplaqué okoumé de 9 mm d’épaisseur contrecollé sur isorel mou de 20 mm. Des éléments formant ressort assureront une ligne bombée au panneau en reliant la tôle d’aluminium extérieure et le panneau plein intérieur.
Pour les panneaux-portes, les parois proprement dites sont constituées par des panneaux amovibles, composés intérieurement d’un panneau Isorel avec un contreplaqué okoumé et extérieurement d’un panneau en tôle striée.
Toutes les faces extérieures des panneaux, ainsi que les couvre-joints, sont revêtus d’une peinture laquée cuite au four à 120° dans les tons gris, jaune, bleu pour les panneaux et noir pour les couvre-joints ».
Précisions ajoutées dans le numéro de L’Architecture d’Aujourd’hui 209-210 de janvier-février 1960 : « Les sols sont revêtus soit de mosaïque, soit de parquet collé, soit de linoléum ou de carrelage. Le matériau employé pour le plafond de la loggia est de l’Isolit. Les glaces qui composent la plus ! grande partie des façades ont été calculées pour résister à un vent de 150 km ; elles ont été fournies par Saint-Gobain ».
Le Palais des Congrès de Royan a constitué un véritable laboratoire d’expérimentation technique. Si les deux murs pignons latéraux en béton armé de 32 mètres de large sont porteurs, l’originalité de la structure du Palais des Congrès tient à son ossature à porte-à-faux qui libère une vaste façade libre de 60 mètres de large.
Vincent Bertaud du Chazaud dans son livre ‘’Jean Prouvé, Royan et sa région’’ l’explique ainsi : « Le Palais des Congrès est le fruit de deux innovations, l’une que l’on peut attribuer à Le Corbusier, le plan libre et la façade libre, deux de ses cinq principes de l’architecture du Mouvement moderne (avec les pilotis, la fenêtre bandeau et le toit jardin comme 5èmefaçade) décrits à la fin des années 1920, l’autre à Jean Prouvé, le système structurel en ‘’béquille’’ mis au point dans les années 1950, les deux étant en interaction.
C’est en effet par un système dérivé des béquilles que la toiture est suspendue à un ensemble de onze consoles de métal posées sur des poteaux en béton, situés au quart de la largeur du bâtiment. Cette disposition libère les planchers des contraintes constructives, permettant un plan fonctionnel, sans murs porteurs ».
Hautes de 13,80, distantes de 5 mètres, ces potences métalliques en forme de grue, ont été enrobées de béton afin d’être protégées contre les incendies et l’air marin. Les onze ‘’poutres consoles’’ horizontales développent un porte-à-faux de 21 mètres qui supportent la façade sud, positionnée légèrement en retrait, constituée de panneaux préfabriqués conçus par Jean Prouvé. Le poids de cette façade côté sud est contrebalancé au nord par onze tirants métalliques de 20 cm de section et par une dalle de compression à l’arrière du toit-terrasse. Un dispositif qui rappelle la structure de la tribune couverte du Stade d’Honneur construit à Casablanca par l’architecte Achille Dangleterre avec l’ingénieur Dunkelter et qui fut inauguré en 1955.
Schéma de l’ossature à porte-à-faux : en bleu la potence avec sa poutre-console horizontale; en jaune le tirant destiné à contrebalancer le poids de la façade suspendu à l’extrémité du porte-faux – dossier de présentation à la CNPA
La façade sud de 5,40 mètres de hauteur, est constituée au niveau de la salle des congrès de 32 panneaux Prouvé de 1,25 mètre de large sur 2,50 mètres de hauteur, percés de 24 hublots ‘’d’éclairement ’’. Ces panneaux sont situés au-dessus de baies et de portes vitrées de 2,50 mètres de large. L’ensemble est encadré sur toute la hauteur de panneaux pleins (4 à gauche de 1 mètre de large et 2 à droite de 1,25 mètres de large). Cet assemblage de panneaux pleins Prouvé se poursuit à l’intérieur du bâtiment de façon à envelopper la salle des congrès ovoïde.
Côté square, la façade arrière est constituée de 27 panneaux à fenêtres-guillotines de 1,25 mètres de large qui reposent sur les dalles de l’entresol et de l’étage, ainsi que de 2 hauteurs de 7 panneaux à hublots posés en position horizontale devant la cage d’escalier située à l’est du bâtiment.
La réalisation de ces façades s’avérera laborieuse et donnera lieu à de nombreuses malfaçons. L’absence de Jean Prouvé y est sans doute pour beaucoup. Il avait en effet été contraint quitté son entreprise en juin 1953, désemparé qu’il était devant les méthodes des dirigeants de la société Strudal, filiale de L’Aluminium Français qui était entré à son capital en 1949.
La façade principale vue du sud-est © Fonds Laurichesse, Ville de Royan.
Façade arrière © Coll David Liaudet, Ville de Royan. On distingue, à gauche les panneaux à hublots horizontaux, à droite les panneaux fenêtres à guillotine.
Claude Ferret a tenu à respecter les principes de la promenade architecturale chère à Le Corbusier. L’ensemble de l’édifice ne se dévoile pas du premier coup d’œil. Il faut savoir se laisser conduire par l’émotion, longer les courbes des cloisons, emprunter les escaliers judicieusement placés par l’architecte, caresser la tôle légèrement ondulée des panneaux Prouvé, aller sur chaque terrasse pour profiter de la vue sur mer puis re-rentrer dans l’édifice…
Plan du Rez-de-chaussée © ENSAP Bordeaux, Fonds Ferret : (de gauche à droite) Donnant sur le square : les sanitaires, la galerie d’exposition, les vestiaires, le vestibule d’entrée avec le double auvent en aluminium, l’escalier droit et l’escalier hélicoïdal, la cage d’escalier. Les 11 petits rectangles noirs correspondent aux poteaux qui supportent les poutres consoles. Donnant sur la mer : la salle municipale des congrès ovoïde, le hall de réception. A l’extérieur, le grand parvis rectangulaire destiné aux fêtes de plein-air.
Plan du premier étage © ENSAP Bordeaux, Fonds Ferret : (de gauche à droite). Donnant sur le square : les sanitaires, les salles de commission, l’escalier droit, le vide au-dessus du vestibule, l’escalier hélicoïdal, la cage d’escalier. Les 11 petits rectangles noirs correspondent aux poteaux qui supportent les poutres consoles. Donnant sur la mer : le balcon de la salle municipale des congrès, le grand foyer salle du restaurant, l’office. A l’extérieur côté est : la terrasse latérale trapézoïdale avec son escalier extérieur.
Plan du deuxième étage (partie basse du plan). Donnant sur le square : les sanitaires, les salles de commission, l’escalier droit, le vide au-dessus du vestibule, la cage d’escalier. Les 11 petits rectangles noirs correspondent aux poteaux qui supportent les poutres consoles. Donnant sur la mer : la salle à manger du maire avec un petit escalier vers le 1er étage, une petite terrasse et un escalier extérieur.
La salle municipale des congrès, coté scène (© photo Robert Lassus, Ville de Royan): à gauche la façade composée de panneaux Prouvé pour l’essentiel percés de hublots d’éclairement. Au fond, le mur-pignon percé de pavés de verre. Au-dessus de la scène, le prolongement du balcon qui sera démoli par la suite.
La salle municipale des congrès, coté public (© photo Robert Lassus, Ville de Royan): à gauche les panneaux Prouvé pleins revêtus de contreplaqué d’Okoumé, à droite les panneaux Prouvé percés de hublots d’éclairement. Au premier plan, le garde-corps du balcon surplombant la scène et qui sera démoli par la suite.
Le foyer du premier étage vu du restaurant (© photo Robert Lassus, Ville de Royan): à droite l’escalier hélicoïdal, quatre des onze poteaux supportant les poutres consoles. Derrière, les grandes baies vitrées de la façade arrière donnant sur le square. A gauche : les panneaux Prouvé enveloppant la salle municipale des congrès
Le foyer du premier étage donnant sur le restaurant (© photo Robert Lassus, Ville de Royan) : à droite les panneaux Prouvé enveloppant la salle municipale des congrès, à gauche l’escalier hélicoïdal. Au milieu le foyer salle de restaurant. Au fond : l’office et les grandes baies vitrées donnant sur le port et la mer.
Le Palais des Congrès est inauguré le 31 août 1957. Il donne lieu à de nombreux articles de presse, notamment dans la revue L’Architecture Française qui vantent son esthétique et ses prouesses architecturales.
Toutefois, compte tenu des retards et des multiples malfaçons constatées, le certificat de conformité ne sera délivré que le 19 février 1962.
Sans attendre le certificat de conformité, le maître d’oeuvre aura déjà engagé un certain nombre de modifications. Le Palais des Congrès connaîtra par la suite une vie mouvementée, puis une restauration récemment en bien des points exemplaire. Ceci fera l’objet d’un prochain article.
J-L V.
REMERCIEMENTS : tout particulièrement à Béatrice Gaillard de la DRAC de la Nouvelle Aquitaine qui a réalisé avec Charlotte de Charette, Responsable du service du patrimoine de la Ville de Royan le dossier de présentation du Palais des Congrès de Royan à la Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture, à Isabelle Debette, Directrice du Musée de Royan et Raymond Riehl, Photographe responsable de la photothèque de la Ville de Royan, ainsi qu’aux Archivistes des Archives départementales de la Charente-Maritime à La Rochelle
SOURCES :