L’église Notre-Dame de Royan est l’un des édifices religieux les plus connus de la Reconstruction. Véritable cathédrale gothique en béton, elle domine toute la ville, tel un phare face à l’océan.
Oeuvre de l’architecte André Lurçat, qui fut en charge de la reconstruction de Maubeuge, cette église est l’un des monuments emblématiques de la ville.
L’église Saint-Julien de l’architecte Henri Bernard est l’une des églises les plus remarquables de la Reconstruction.
Sa forme, sa couleur et son matériau suscitent la curiosité, et pour cause : l’église Saint-Pierre est ronde, rose et en béton….
La découverte émerveillée, dès 1946 par un Pierre Guegen enthousiaste et admiratif, de la chapelle de Pampulha, oeuvre du jeune architecte brésilien Oscar Niemeyer.
Premier édifice français classé ‘’Patrimoine du XXème siècle’’ en 2000, le couvent Saint-Thomas d’Aquin de Lille, construit entre 1955 et 1957 puis entre 1962 et 1965, est l’œuvre de l’architecte Pierre PINSARD
Imposante construction en béton armé, la basilique de la Trinité domine la ville de Blois, effaçant ainsi quelque peu la cathédrale.
Plus de vingt ans après avoir construit l’église Notre-Dame de la Consolation au Raincy, Auguste Perret réalise au Havre un autre de ses chefs-d’œuvre, l’église Saint-Joseph….à suivre
Un millier de lieux de culte sont à reconstruire au lendemain de la guerre. Autant d’opportunités pour nombre d’architectes de faire œuvre de créativité, voire d’audace, au point parfois de soulever d’intenses débats avec les autorités religieuses et les fidèles.
La Reconstruction marque véritablement le triomphe du béton armé. Il a permis aux architectes de l’époque d’exprimer toute leur inventivité et de traduire ainsi par ces formes et ses surfaces le mouvement de réforme qui a abouti à Vatican II.
Œuvre d’un jeune architecte de 26 ans, l’église Notre-Dame des Pauvres d’Issy-les-Moulineaux est peu connue. Or son parti pris architectural fut osé à l’époque, et salué comme tel. De plus, ses vitraux sont absolument magnifiques….à suivre
L’église du plateau d’Assy marque un véritable tournant dans le renouveau de l’art sacré. Un mouvement initié avant-guerre et qui va révolutionner avec la Reconstruction et au début des années 50 l’architecture et le décor des lieux de culte.
Grâce au béton armé et au mouvement catholique d’ouverture sur le monde, les architectes de la Reconstruction vont pouvoir faire preuve d’audace, tant qu’en ce qui concerne la disposition intérieure des églises que pour ce qui est de leurs formes.
Dans toute sa carrière, Le Corbusier n’a réalisé qu’une chapelle et un couvent. Il n’a conçu qu’une église, celle-ci sera construite après son décès. Et pourtant, Corbu est un maître absolument incontournable de l’architecture religieuse.
Dans ce millier d’églises à reconstruire après la guerre, mais aussi parmi les édifices construits dans les années suivantes, certains pouvaient paraître à première vue véritablement improbables. Ils sont sortis de terre grâce à la volonté de leurs promoteurs ou à l’originalité de leur architecte.
Les destructions pendant la guerre n’ont épargné aucun lieu de culte. Les communautés protestantes et juives concernées ont donc dû s’organiser localement pour reconstruire leur temple ou leur synagogue grâce aux dommages de guerre et bien sûr aux dons.