Les années 50 marquent la révolution des arts ménagers. Parallèlement, on voit se multiplier de multiples initiatives destinées à aider les plus modestes à acquérir un réchaud, une machine à coudre ou à laver.
Tel est l’objet de cette chronique publiée en mars 1952 dans la revue Arts Ménagers.
Au début des années 50, la machine à tricoter est apparue comme une aubaine. C’est ce que nous explique la revue Arts Ménagers en mars 1952. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?
Le Placoplâtre est un bel exemple de préfabrication dans le bâtiment.
Preuve de son succès, il rejoint très vite le club très fermé des antonomases, ces marques comme Frigidaire, Bic, Digicode ou Caddie qui sont devenues de noms communs.
Nombreux sont les entrepreneurs qui ont exploité après-guerre le nouveau créneau des constructions légères préfabriquées.
Mais nombreux, si l’on en croit cet article des Arts Ménagers de 1959 sont les occupants qui ont dû constater des malfaçons ou des surcoûts imprévus.
De nos jours, le thermostat est une fonctionnalité de base des fours. Pourtant, au début des années 50, rares sont les cuisinières qui en sont équipées. Au point que la revue Arts Ménagers y a consacré un article en juin 1952.
Les magasins en ‘’libre-service’’ qui se développent dans les années 50, vont vite adopter la vente de viande ‘’sous Cellophane’’, mais ils vont faire œuvre de pédagogie pour convaincre leurs clientèles…
Véritable révolution pour les ménagères, le Formica a mis de la couleur partout, mais a surtout été synonyme d’hygiène alimentaire pour tous les foyers.
Cet article d’Architecture Aujourd’hui fait suite à l’inauguration de l’usine destinée à fabriquer du Formica pour le marché français.
Parallèlement à l’action du MRU, on a vu se développer à la Libération, un mouvement d’entraide mutuelle au niveau local qui a rayonné ensuite sur l’ensemble du territoire. Le mouvement des Castors, dont a revue Urbanisme se fait l’écho en mai 1950
Le progrès est partout.
Avec le nombre croissant du nombre des appartements dans les immeubles, on a vu apparaître au début des années cinquante, ce que l’on appelait à l’époque des ”portiers robots”.
Le numéro de septembre 1946 de la revue Architecture d’Aujourd’hui est principalement consacré à la reconstruction du pays. L’objectif est bien évidemment de montrer que les premiers chantiers ont déjà été lancés alors même que des millions de sinistrés et de mal-logés s’entassent dans des abris de fortune.
La revue Techniques & Architecture a publié en septembre 1952 un article de Pierre Dalloz illustré par une série de photographies aériennes prises à la demande du MRU pour montrer l’état d’avancement des chantiers de la reconstruction.
En 1948, une révolution technique va bouleverser l’histoire de la musique : c’est la création du premier disque 33 tours microsillon. Cet article extrait du numéro de janvier 1952 de la revue des Arts Ménagers vous dit tout sur cette révolution.
Au sortir de la guerre, le bilan des pertes et des destructions est énorme : 600.000 morts, presqu’autant d’invalides, entre 4 et 5 millions de sinistrés. la Reconstruction va constituer une œuvre gigantesque, unique dans l’histoire de France
Initiée par le régime de Vichy dès le début du conflit, la Reconstruction constitue une œuvre gigantesque, unique dans l’histoire de France, car un grand nombre de villes ont été rayées de la carte.
A l’ampleur des destructions de la guerre, s’ajoutait l’évidente pénurie de logements et l’extrême vétusté du parc immobilier d’avant-guerre. Face à cette situation calamiteuse, le MRU devait à la fois trouver des solutions d’urgence, verser les dommages de guerre et organiser la reconstruction.
Si chaque ville sinistrée est spécifique, les problématiques de reconstruction sont assez semblables d’une ville à l’autre. Le remembrement a eu un impact déterminant sur l’aspect général des reconstructions. Mais la crise du logement est générale, et elle perdure longtemps.
Face à l’ampleur des destructions, on doit saluer l’effort de reconstruction mené à bien en une douzaine d’années. Néanmoins, pour beaucoup, la Reconstruction fut une occasion manquée. Un débat qui interroge notre conception du rôle de l’État face à la diversité des territoires
Si les architectes de la Reconstruction ont su occuper le champ médiatique, les ingénieurs demeurèrent plutôt discrets. Pourtant, leur rôle fut déterminant dans le succès de la reconstruction du pays. C’est ce que nous dévoile l’historien Nicolas NOGUE.
Au début des années 50, une nouvelle forme de commerce, importée d’Amérique mais déjà expérimentée dans différents pays européens, se développe en France : les magasins à ”Libre Service”. Reportage des Arts Ménagers dans l’un d’entre eux, à Paris.
Quelques établissements d’un type nouveau viennent de s’ouvrir à Paris, mettant à votre service une série de blanchisseries automatiques individuelles, dont chacune peut, en une heure, tremper, laver, rincer et essorer une charge de quatre ou cinq kilos de linge.
Un millier de lieux de culte sont à reconstruire au lendemain de la guerre. Autant d’opportunités pour nombre d’architectes de faire œuvre de créativité, voire d’audace, au point parfois de soulever d’intenses débats avec les autorités religieuses et les fidèles.
La Reconstruction marque véritablement le triomphe du béton armé. Il a permis aux architectes de l’époque d’exprimer toute leur inventivité et de traduire ainsi par ces formes et ses surfaces le mouvement de réforme qui a abouti à Vatican II.
L’église du plateau d’Assy marque un véritable tournant dans le renouveau de l’art sacré. Un mouvement initié avant-guerre et qui va révolutionner avec la Reconstruction et au début des années 50 l’architecture et le décor des lieux de culte.
Grâce au béton armé et au mouvement catholique d’ouverture sur le monde, les architectes de la Reconstruction vont pouvoir faire preuve d’audace, tant qu’en ce qui concerne la disposition intérieure des églises que pour ce qui est de leurs formes.
Dans toute sa carrière, Le Corbusier n’a réalisé qu’une chapelle et un couvent. Il n’a conçu qu’une église, celle-ci sera construite après son décès. Et pourtant, Corbu est un maître absolument incontournable de l’architecture religieuse.
Dans ce millier d’églises à reconstruire après la guerre, mais aussi parmi les édifices construits dans les années suivantes, certains pouvaient paraître à première vue véritablement improbables. Ils sont sortis de terre grâce à la volonté de leurs promoteurs ou à l’originalité de leur architecte.
Les destructions pendant la guerre n’ont épargné aucun lieu de culte. Les communautés protestantes et juives concernées ont donc dû s’organiser localement pour reconstruire leur temple ou leur synagogue grâce aux dommages de guerre et bien sûr aux dons.