Deux réalisations d’Emile Aillaud pour le compte des Houillères de Lorraine, une cité ouvrière et des maisons pour des ingénieurs.
L’église Notre-Dame de Royan est l’un des édifices religieux les plus connus de la Reconstruction. Véritable cathédrale gothique en béton, elle domine toute la ville, tel un phare face à l’océan.
Oeuvre de l’architecte André Lurçat, qui fut en charge de la reconstruction de Maubeuge, cette église est l’un des monuments emblématiques de la ville.
Ce groupe d’immeubles HLM, inspiré par la Cité Radieuse de Le Corbusier, est sans conteste l’une des réalisations les plus marquantes de l’architecture du Mouvement moderne en Algérie.
Une maison à l’architecture résolument moderne, dans l’Ouest parisien. Son architecte : Jean Chemineau.
Cette maison, construite à la fin des années 50, est typique des pavillons de banlieue de cette époque.
Entre 1945 et 1960 plusieurs milliers d’établissements scolaires vont être construits sur l’ensemble du territoire français.
Une période clé dans l’histoire de l’architecture scolaire française.
Un exemple d’initiatives du Ministère de l’Education pour accélérer la construction d’écoles pour faire face à la très forte croissance des effectifs scolaires
Un bon exemple de deux collèges pour filles et pour garçons construits à la fin des années 50 pour répondre à la croissance des effectifs scolaires.
Première construction scolaire de l’architecte, cette école est marquée par une architecture à la géométrie cubiste très affirmée qui l’inscrit définitivement dans le répertoire du Mouvement moderne.
Oeuvre de l’architecte Guy Lagneau, cette école maternelle est fortement inspirée par l’école de plein-air construit à Suresnes avant-guerre par Eugène Beaudouin et Marcel Lods
L’exemple d’une commande groupée utilisées dans le département de la Seine-et-Oise pour construire vite et à moindres coûts plusieurs écoles primaires.
L’église Saint-Julien de l’architecte Henri Bernard est l’une des églises les plus remarquables de la Reconstruction.
Sa forme, sa couleur et son matériau suscitent la curiosité, et pour cause : l’église Saint-Pierre est ronde, rose et en béton….
Ce groupe scolaire est le premier construit pour accueillir les enfants des habitants du grand ensemble du Haut-du-Lièvre sur les hauteurs de Nancy
Un exemple particulièrement réussi de reconversion de bâtiments anciens en centre-ville. D’autant que les architectes ont su aller très loin, par exemple dans la réutilisation d’un château d’eau.
Le Haut-du-Lièvre constitue le prototype des grands-ensembles construits par les pouvoir publics en France à partir de la fin des années 50 pour répondre à la pénurie de logements
Les années 50 marquent la révolution des arts ménagers. Parallèlement, on voit se multiplier de multiples initiatives destinées à aider les plus modestes à acquérir un réchaud, une machine à coudre ou à laver.
Tel est l’objet de cette chronique publiée en mars 1952 dans la revue Arts Ménagers.
La découverte émerveillée, dès 1946 par un Pierre Guegen enthousiaste et admiratif, de la chapelle de Pampulha, oeuvre du jeune architecte brésilien Oscar Niemeyer.
Premier édifice français classé ‘’Patrimoine du XXème siècle’’ en 2000, le couvent Saint-Thomas d’Aquin de Lille, construit entre 1955 et 1957 puis entre 1962 et 1965, est l’œuvre de l’architecte Pierre PINSARD
Au début des années 50, la machine à tricoter est apparue comme une aubaine. C’est ce que nous explique la revue Arts Ménagers en mars 1952. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?
Le Placoplâtre est un bel exemple de préfabrication dans le bâtiment.
Preuve de son succès, il rejoint très vite le club très fermé des antonomases, ces marques comme Frigidaire, Bic, Digicode ou Caddie qui sont devenues de noms communs.
Nombreux sont les entrepreneurs qui ont exploité après-guerre le nouveau créneau des constructions légères préfabriquées.
Mais nombreux, si l’on en croit cet article des Arts Ménagers de 1959 sont les occupants qui ont dû constater des malfaçons ou des surcoûts imprévus.
L’explication par les architectes de l’Atelier Perret de la conception et des principes constructifs des immeubles préfinancés par l’État de la place de l’Hôtel-de-Ville qui ont été les premiers bâtiments définitifs de la Reconstruction du Havre, plus quelques photos du chantier
Pour beaucoup, Sarcelles est l’archétype de la cité dortoir construite à moindre coût pour faire face à la crise du logement, le symbole des grands ensembles et de son rejet. Certes, mais son histoire mérite toute votre attention.
De nos jours, le thermostat est une fonctionnalité de base des fours. Pourtant, au début des années 50, rares sont les cuisinières qui en sont équipées. Au point que la revue Arts Ménagers y a consacré un article en juin 1952.
Les magasins en ‘’libre-service’’ qui se développent dans les années 50, vont vite adopter la vente de viande ‘’sous Cellophane’’, mais ils vont faire œuvre de pédagogie pour convaincre leurs clientèles…
Imposante construction en béton armé, la basilique de la Trinité domine la ville de Blois, effaçant ainsi quelque peu la cathédrale.
Véritable révolution pour les ménagères, le Formica a mis de la couleur partout, mais a surtout été synonyme d’hygiène alimentaire pour tous les foyers.
Cet article d’Architecture Aujourd’hui fait suite à l’inauguration de l’usine destinée à fabriquer du Formica pour le marché français.
Parallèlement à l’action du MRU, on a vu se développer à la Libération, un mouvement d’entraide mutuelle au niveau local qui a rayonné ensuite sur l’ensemble du territoire. Le mouvement des Castors, dont a revue Urbanisme se fait l’écho en mai 1950
Le progrès est partout.
Avec le nombre croissant du nombre des appartements dans les immeubles, on a vu apparaître au début des années cinquante, ce que l’on appelait à l’époque des ”portiers robots”.
Le numéro de septembre 1946 de la revue Architecture d’Aujourd’hui est principalement consacré à la reconstruction du pays. L’objectif est bien évidemment de montrer que les premiers chantiers ont déjà été lancés alors même que des millions de sinistrés et de mal-logés s’entassent dans des abris de fortune.
La revue Techniques & Architecture a publié en septembre 1952 un article de Pierre Dalloz illustré par une série de photographies aériennes prises à la demande du MRU pour montrer l’état d’avancement des chantiers de la reconstruction.
Cet article publié dans la revue Techniques & Architecture de septembre 1948 détaille la mise au point d’une maison dont l’ossature métallique est entièrement préfabriquée en usine. Un procédé constructif expérimenté pour le compte des Houillères de Lorraine.
Le groupe d’habitation du ‘’Vieux Pont’’ à Nanterre est un parfait exemple d’une opération réalisée par deux architectes Prix de Rome à la fin des années 30. L’article a été publié en juillet 1951 dans la revue Techniques & Travaux.
Aux portes de Paris, rescelle en effet des trésors d’architecture. Fernand Pouillon, Denis Honegger, Émile Aillaud, trois architectes de la Reconstruction et des années 50, nous proposent chacun leur propre vision de l’habitat collectif. Trois visions singulières, mais remarquables à plus d’un titre.
Émile Aillaud réalise entre 1946 et 1949 à Creutzwald en Lorraine une cité ouvrière de plus de 250 maisons en béton préfabriqué baptisée ”Cité Bellevue”. Voici la description qu’il en a faite dans la presse de l’époque.
En 1948, une révolution technique va bouleverser l’histoire de la musique : c’est la création du premier disque 33 tours microsillon. Cet article extrait du numéro de janvier 1952 de la revue des Arts Ménagers vous dit tout sur cette révolution.
A la lecture de cet article publié en 1951 dans la revue Architecture Française on comprend mieux le cheminement qui ont conduit les architectes à concevoir ainsi l’un des premiers groupe d’immeubles construit sur les hauteurs de Boulogne-sur-Mer…à suivre
Cet article de l’architecte-en-Chef de St-Lô publié en septembre 1952 dans la revue Techniques & Architecture illustre bien le rôle de cette fonction, surtout lorsqu’il s’agit de piloter la reconstruction d’une ville qui a été quasiment rayée de la carte….à suivre
Au sortir de la guerre, le bilan des pertes et des destructions est énorme : 600.000 morts, presqu’autant d’invalides, entre 4 et 5 millions de sinistrés. la Reconstruction va constituer une œuvre gigantesque, unique dans l’histoire de France
Initiée par le régime de Vichy dès le début du conflit, la Reconstruction constitue une œuvre gigantesque, unique dans l’histoire de France, car un grand nombre de villes ont été rayées de la carte.
A l’ampleur des destructions de la guerre, s’ajoutait l’évidente pénurie de logements et l’extrême vétusté du parc immobilier d’avant-guerre. Face à cette situation calamiteuse, le MRU devait à la fois trouver des solutions d’urgence, verser les dommages de guerre et organiser la reconstruction.
Si chaque ville sinistrée est spécifique, les problématiques de reconstruction sont assez semblables d’une ville à l’autre. Le remembrement a eu un impact déterminant sur l’aspect général des reconstructions. Mais la crise du logement est générale, et elle perdure longtemps.
Face à l’ampleur des destructions, on doit saluer l’effort de reconstruction mené à bien en une douzaine d’années. Néanmoins, pour beaucoup, la Reconstruction fut une occasion manquée. Un débat qui interroge notre conception du rôle de l’État face à la diversité des territoires
Rien de plus éclairant pour comprendre l’ambiance de l’époque que de découvrir ce que publie la revue Architecture Française en 1947 sur cette cité-jardin alors en construction à Dunkerque sur les emplacements des anciennes fortifications….à suivre
Figure importante du Mouvement Moderne avant-guerre, André Lurçat
fut, de 1945 jusqu’à son décès en 1970, l’architecte de la ville de Saint-Denis au nord de Paris…à suivre
L’école maternelle de Ferrières à Martigues est probablement la dernière école ‘’Prouvé’’ encore en activité. 4 salle de classe, un préau et des locaux annexes, une cour de récréation et le soleil de Provence : de quoi rêver ! …à suivre
Si les architectes de la Reconstruction ont su occuper le champ médiatique, les ingénieurs demeurèrent plutôt discrets. Pourtant, leur rôle fut déterminant dans le succès de la reconstruction du pays. C’est ce que nous dévoile l’historien Nicolas NOGUE.
Plus de vingt ans après avoir construit l’église Notre-Dame de la Consolation au Raincy, Auguste Perret réalise au Havre un autre de ses chefs-d’œuvre, l’église Saint-Joseph….à suivre
Au début des années 50, une nouvelle forme de commerce, importée d’Amérique mais déjà expérimentée dans différents pays européens, se développe en France : les magasins à ”Libre Service”. Reportage des Arts Ménagers dans l’un d’entre eux, à Paris.
Quelques établissements d’un type nouveau viennent de s’ouvrir à Paris, mettant à votre service une série de blanchisseries automatiques individuelles, dont chacune peut, en une heure, tremper, laver, rincer et essorer une charge de quatre ou cinq kilos de linge.
Un millier de lieux de culte sont à reconstruire au lendemain de la guerre. Autant d’opportunités pour nombre d’architectes de faire œuvre de créativité, voire d’audace, au point parfois de soulever d’intenses débats avec les autorités religieuses et les fidèles.
La Reconstruction marque véritablement le triomphe du béton armé. Il a permis aux architectes de l’époque d’exprimer toute leur inventivité et de traduire ainsi par ces formes et ses surfaces le mouvement de réforme qui a abouti à Vatican II.
Œuvre d’un jeune architecte de 26 ans, l’église Notre-Dame des Pauvres d’Issy-les-Moulineaux est peu connue. Or son parti pris architectural fut osé à l’époque, et salué comme tel. De plus, ses vitraux sont absolument magnifiques….à suivre
Au lendemain de la guerre, l’architecte Marcel Lods fut chargé de la reconstruction de Sotteville-lès-Rouen. Aujourd’hui, l’un des rares exemples de mise en oeuvre en France des théories de Le Corbusier….à suivre
L’église du plateau d’Assy marque un véritable tournant dans le renouveau de l’art sacré. Un mouvement initié avant-guerre et qui va révolutionner avec la Reconstruction et au début des années 50 l’architecture et le décor des lieux de culte.
Grâce au béton armé et au mouvement catholique d’ouverture sur le monde, les architectes de la Reconstruction vont pouvoir faire preuve d’audace, tant qu’en ce qui concerne la disposition intérieure des églises que pour ce qui est de leurs formes.
Dans toute sa carrière, Le Corbusier n’a réalisé qu’une chapelle et un couvent. Il n’a conçu qu’une église, celle-ci sera construite après son décès. Et pourtant, Corbu est un maître absolument incontournable de l’architecture religieuse.
Dans ce millier d’églises à reconstruire après la guerre, mais aussi parmi les édifices construits dans les années suivantes, certains pouvaient paraître à première vue véritablement improbables. Ils sont sortis de terre grâce à la volonté de leurs promoteurs ou à l’originalité de leur architecte.
Les destructions pendant la guerre n’ont épargné aucun lieu de culte. Les communautés protestantes et juives concernées ont donc dû s’organiser localement pour reconstruire leur temple ou leur synagogue grâce aux dommages de guerre et bien sûr aux dons.
Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, nous avons choisi d’honorer la mémoire de Jean Prouvé en reprenant l’article de Jean-Jacques Larrochelle publié dans Le Monde du 9 octobre 2015)….à suivre